Étude de phase III en double aveugle, randomisée, contrôlée par placebo, visant à évaluer l'efficacité et la sécurité d'emploi du capivasertib + abiratérone versus placebo + abiratérone en tant que traitement chez les patients atteints d'un cancer de la prostate hormonosensible métastatique (CPHSm) de novo caractérisé par une carence en PTEN

Essai clinique

Type : Industriel
Statut : Ouvert
Phase : III
Étape du traitement : Traitements combinés
Date d'ouverture : 13/07/2020
Date clôture : 10/03/2026
Promoteur : AstraZeneca
Progression du cancer: Loco-régional et à distance
Résumé :

Cette étude évaluera l’efficacité et l’innocuité du capivasertib plus abiratérone (+prednisone/prednisolone) plus traitement par privation d’androgènes (ADT) par rapport au placebo plus abiratérone (+prednisone/prednisolone) plus ADT chez les participants atteints de mHSPC dont les tumeurs sont caractérisées par un déficit en PTEN. L’intention de l’étude est de démontrer que chez les participants atteints de mHSPC, l’association de capivasertib plus abiratérone (+prednisone/prednisolone) plus ADT est supérieure au placebo plus abiratérone (+prednisone/prednisolone) plus ADT chez les participants atteints de mHSPC caractérisé par un déficit en PTEN en ce qui concerne la survie sans progression radiographique (rPFS) pour 1) Critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides (RECIST) 1.1 pour les tissus mous et / ou le groupe de travail sur le cancer de la prostate (PCWG3) pour les os comme évalué par l’enquêteur 2) décès dû à quelque cause que ce soit.

Domaines/spécialités :
  • Cancers uro-génitaux
    • Prostate
Pathologies :
  • Tumeur maligne de la prostate - Cim10 : C61
  • Carcinome in situ de la prostate - Cim10 : D075
  • Tumeur à évolution imprévisible ou inconnue de la prostate - Cim10 : D400
Liens externes :

Critères de population

Sexe : Homme
Age minimum : 18 ans
Critères d’inclusion :
  • Adénocarcinome de la prostate métastatique hormono-sensible de novo asymptomatique ou légèrement symptomatique, confirmé histologiquement, sans tumeurs à petites cellules
  • Fournir un bloc de tissu FFPE (de préférence) ou des lames. Les tissus provenant de métastases osseuses ne sont pas acceptables
  • Un résultat PTEN IHC valide indiquant un déficit en PTEN (test centralisé)
  • Maladie métastatique documentée avant la randomisation par des preuves claires de lésion osseuse ≥ 1 et/ou de lésion ≥ 1 des tissus mous évaluée avec précision au départ et adaptée à une évaluation répétée par tomodensitométrie et/ou IRM. L’identification PET PSMA seulement ne sera pas admissible
  • Candidat à la thérapie par l’abiratérone et les stéroïdes
  • L’ADT en cours avec un analogue de la GnRH, ou des agonistes ou antagonistes de la LHRH, ou une orchidectomie bilatérale (quelle que soit la méthode) est de 0 jours à un maximum de 3 mois avant la randomisation
  • État de performance 0 à 1 du Groupe coopératif d’oncologie de l’Est (ECOG)/OMS sans détérioration au cours des 2 semaines précédentes et espérance de vie minimale de 12 semaines
  • Capable et disposé à avaler et à conserver les médicaments par voie orale
  • Questionnaires de 7 jours Sur l’inventaire bref de la douleur -Formulaire abrégé (BPI-SF) et Inventaire bref de la fatigue (BFI) et le journal analgésique pendant le dépistage complété
  • Accord de rester abstinent (s’abstenir de rapports hétérosexuels) ou d’utiliser des mesures contraceptives, et accord de s’abstenir de donner du sperme
Critères d’exclusion :
  • Radiothérapie avec un large champ de radiation dans les 4 semaines précédant le début du traitement de l’étude (capivasertib/placebo)
  • Chirurgie majeure (à l’exclusion de la pose d’un accès vasculaire, d’une résection transurétrale de la prostate, d’une orchidectomie bilatérale ou d’endoprothèses internes) dans les 4 semaines suivant le début du traitement de l’étude
  • Métastases cérébrales ou compression de la moelle épinière (sauf si la compression de la moelle épinière est asymptomatique, traitée et stable et ne nécessite pas de stéroïdes pendant au moins 4 semaines avant le début du traitement de l’étude)
  • Antécédents médicaux de maladie pulmonaire interstitielle, de maladie pulmonaire interstitielle induite par un médicament, de pneumopathie radiologique nécessitant un traitement aux stéroïdes ou de toute preuve de maladie pulmonaire interstitielle cliniquement active
  • L’un des critères cardiaques suivants :
    • i. Intervalle QT corrigé moyen au repos (QTc) > 470 msec obtenu à partir de 3 ECG consécutifs ii. Toute anomalie cliniquement importante du rythme, de la conduction ou de la morphologie de l’ECG au repos (par exemple, bloc complet de la branche du faisceau gauche, bloc cardiaque du troisième degré) iii. Tous les facteurs qui augmentent le risque d’allongement de l’intervalle QTc ou le risque d’événements arythmiques tels que l’insuffisance cardiaque, l’hypokaliémie, le potentiel de torsades de pointes, le syndrome congénital du QT long, les antécédents familiaux de syndrome du QT long ou la mort subite inexpliquée de moins de 40 ans, ou tout médicament concomitant connu pour prolonger l’intervalle QT iv. Maladie cardiaque cliniquement significative, comme en témoignent un infarctus du myocarde, ou des événements thrombotiques artériels au cours des 6 derniers mois, une angine sévère ou instable, ou une insuffisance cardiaque NYHA ou de classe II à IV ou une mesure de la fraction d’éjection cardiaque de < 50% v. Expérience de l’une des procédures ou conditions suivantes au cours des 6 mois précédents: pontage aortocoronarien, angioplastie, stent vasculaire, infarctus du myocarde, angine de poitrine, insuffisance cardiaque congestive NYHA Grade ≥ 2 vi. Hypotension incontrôlée - pression artérielle systolique (PAS) <90 mmHg et/ou pression artérielle diastolique (DBP) <50 mmHg vii. Fraction d’éjection cardiaque en dehors de la plage institutionnelle normale ou <50 % (selon la plus élevée des deux) mesurée par échocardiogramme (ou balayage à acquisition multiple [MUGA] si un échocardiogramme ne peut pas être effectué ou n’est pas concluant) viii. Hypertension non contrôlée (SBP ≥ 160 mmHg ou DBP ≥ 95 mmHg).
  • Anomalies cliniquement significatives du métabolisme du glucose telles que définies par l’un des éléments suivants :
    • i. Patients atteints de diabète sucré de type 1 ou de diabète sucré de type 2 nécessitant un traitement à l’insuline ii. HbA1c ≥8,0 % (63,9 mmol/mol)
  • Réserve de moelle osseuse ou fonction d’organe inadéquate, comme le démontre l’une des valeurs de laboratoire suivantes :
    • i. Nombre absolu de neutrophiles < 1,5x 109/L ii. Numération plaquettaire < 100x 109/L iii. L’hémoglobine < 9 g/dL (< 5,59 mmol/L) iv. L’alanine aminotransférase (ALT) et l’aspartate aminotransférase (AST) > limite supérieure de 2,5 fois la normale (LSN) si aucune métastase hépatique démontrable ou > 5 fois LSN en présence de métastases hépatiques. Une phosphatase alcaline élevée (ALP) n’est pas excluante si, en raison de la présence de métastases osseuses et de la fonction hépatique, elle est par ailleurs jugée adéquate dans l’arrêt de l’investigateur c. La bilirubine totale > 1,5 fois la LSN (les participants atteints du syndrome de Gilbert confirmé peuvent être inclus dans l’étude avec une valeur plus élevée) vi. La créatinine > 1,5 fois la LSN en même temps que la clairance de la créatinine < 50 mL/min (mesurée ou calculée par l’équation de Cockcroft et Gault); la confirmation de la clairance de la créatinine n’est requise que lorsque la créatinine est > 1,5x LSN
  • Selon l’investigateur, toute preuve de maladies systémiques graves ou non contrôlées, y compris des diathèses hémorragiques actives, ou d’infection active connue, y compris l’hépatite B, l’hépatite C et le VIH
  • inestimable pour la progression des os et des tissus mous telle que définie en répondant aux deux critères suivants : i. un « superscan » de scintigraphie osseuse, et ii. aucune lésion des tissus mous pouvant être évaluée selon les critères RECIST
  • Nausées et vomissements réfractaires, syndrome de malabsorption, maladies gastro-intestinales chroniques, incapacité d’avaler le produit formulé ou résection intestinale importante antérieure, ou toute autre condition qui empêcherait une absorption adéquate du capivasertib
  • Toute autre maladie, dysfonctionnement métabolique, constatation d’examen physique ou constatation de laboratoire clinique qui, de l’avis de l’investigateur, donne des soupçons raisonnables d’une maladie ou d’une affection qui contre-indique l’utilisation d’un médicament expérimental, peut affecter l’interprétation des résultats, rendre le patient à risque élevé de complications du traitement ou interférer avec l’obtention du consentement éclairé
  • Preuve de démence, d’altération de l’état mental ou de toute affection psychiatrique qui interdirait la compréhension ou la présentation du consentement éclairé
  • Allogreffe de moelle osseuse antérieure ou greffe d’organe solide
  • Tumeur maligne supplémentaire connue qui a eu une progression ou a nécessité un traitement actif au cours des 3 dernières années. Les exceptions comprennent le carcinome basocellulaire de la peau et le carcinome épidermoïde de la peau qui a subi un traitement potentiellement curatif
  • Traitement avec l’un des éléments suivants :
    • i. Nitrosourée ou mitomycine C dans les 6 semaines suivant la première dose du traitement à l’étude ii. Tout agent expérimental ou médicament à l’étude d’une étude clinique antérieure dans les 30 jours ou 5 demi-vies (selon la plus longue des deux) de la première dose du traitement de l’étude iii. Toute autre chimiothérapie, immunothérapie, médicament immunosuppresseur (autre que les corticostéroïdes) ou agent anticancéreux dans les 3 semaines suivant la première dose du traitement à l’étude. Un lavage plus long peut être nécessaire pour les médicaments ayant une longue demi-vie (par exemple, les produits biologiques) iv. Inhibiteurs ou inducteurs puissants du CYP3A4 dans les 2 semaines précédant le début du traitement de l’étude (3 semaines pour le millepertuis), ou substrats sensibles du CYP3A4, du CYP2C9 et/ou du CYP2D6 avec une fenêtre thérapeutique étroite dans les 1 semaine précédant le début du traitement de l’étude
  • Médicaments connus pour prolonger l’intervalle QT dans les 5 demi-vies de la première dose du traitement à l’étude
  • Antécédents d’hypersensibilité aux excipients actifs ou inactifs du capivasertib, de l’abiratérone ou de médicaments ayant une structure chimique ou une classe similaire
  • Toute restriction ou contre-indication fondée sur les renseignements posologiques locaux qui interdirait l’utilisation de l’abiratérone

Centres d'investigation

En cours
Nom : CHU de Besançon
Ville : BESANÇON (25)
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Nom : BERTHOD
Prénom : Diane
Téléphone : 03 70 63 24 03
Email : dberthod@chu-besancon.fr
En cours
Nom : ICANS
Ville : Strasbourg
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Nom : Unité recherche clinique
Prénom : ICANS
Téléphone : Non disponible
Email : recherche-clinique@icans.eu
En cours
Nom : Centre d'Oncologie de Gentilly
Ville : NANCY (54)
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Aucun contact technique renseigné

Référentiels Oncologik

  • Prostate